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  • L'Afrique subsaharienne (ASS) représente un tiers des pays figurant sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI). Dans l'outil de classement et d'évaluation des risques du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme (BC/FT), la région a obtenu de mauvais résultats en termes de résilience au BC/FT, avec plus de 60% des pays entrant dans la catégorie à haut risque. Bien que les pays figurant sur la liste grise ne soient pas soumis à des sanctions, leur inscription sur la liste a un impact substantiel sur leur économie. Cela comprend une réduction significative des entrées de capitaux et des investissements directs étrangers. Les quatre principales sources de flux financiers illicites en provenance d'Afrique subsaharienne, d'Afrique du Sud, de République démocratique du Congo, d'Éthiopie et du Nigeria, représentaient plus de 50% du total des flux financiers illicites. Alors que l'ASS a reçu près de 2 000 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) et d'aide publique au développement (APD) entre 1980 et 2018, elle a émis plus de 1 000 milliards de dollars de flux financiers illicites. Ces fonds acquis illégalement et détournés de la région continuent de poser un défi au développement. Les flux financiers illicites ont globalement augmenté, mais pas en ce qui concerne le pourcentage de commerce. Au cours des 38 années allant de 1980 à 2018, ils ont considérablement augmenté dans les années 2000, parallèlement à la croissance du commerce africain. Les pays émergents et en développement d’Asie et du Moyen-Orient sont devenus des cibles privilégiées. Les initiatives précédentes visant à lutter contre le blanchiment d'argent et à améliorer l'échange d'informations fiscales entre les pays ont largement échoué, y compris les trois plus importantes: le Groupe d'action financière (fondé en 1998), le Forum mondial sur la transparence et l'échange d'informations à des fins fiscales (fondé en 2009) et le Cadre inclusif sur l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices (fondé en 2016). Premièrement, les pays africains manquent de ressources et de capacités pour lutter contre les flux financiers illicites. Deuxièmement, de nombreuses économies avancées ne sont pas suffisamment engagées dans ces initiatives. Cependant, le rapatriement des fonds illégaux constitue un outil important pour renforcer la base de ressources des pays africains. En 2020, par exemple, les États-Unis et la dépendance autonome de la Couronne britannique de Jersey, l'un des paradis fiscaux et de blanchiment d'argent les plus notoires au monde, ont conclu un accord avec le Nigeria pour rapatrier plus de 300 millions de dollars volés par l'ancien dictateur militaire du Nigeria, Sani Abacha. (xsd:string)
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  • Les mesures internationales contre le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale, ont-elles un impact significatif en Afrique subsaharienne? (xsd:string)
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