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  • L’activité humaine a transformé la planète à un rythme et à une échelle sans précédent dans l’histoire, causant des dommages irréversibles aux communautés et aux écosystèmes. Les pays ont concentré leurs capacités sur la croissance économique, avec peu d'attention aux externalités associées en termes de qualité environnementale. Le monde n'évitera pas un réchauffement catastrophique à moins que les pays riches n'accélèrent leurs propres réductions d'émissions et n#aident les pays les plus pauvres à faire de même. L'Amérique du Nord et l'Europe ont contribué à 62 % des émissions de dioxyde de carbone depuis la révolution industrielle, tandis que l'Afrique n'en a contribué qu'à 3 %. Cependant, c'est en Afrique subsaharienne (ASS) que les impacts sont les plus graves et que les populations sont les plus vulnérables. Les pays développés devraient, dans leur propre intérêt, se concentrer sur les moyens d’aider les pays en développement à éliminer progressivement les combustibles fossiles et à passer aux énergies renouvelables. Cependant, des tensions existent entre les pays les plus riches et les pays les plus pauvres quant à savoir qui doit payer les coûts du réchauffement climatique. Les pays riches ont la responsabilité d'agir plus rapidement que leurs homologues à faible revenu. Pourtant, les gouvernements continuent de subventionner l’utilisation des combustibles fossiles, et les banques et les entreprises investissent encore bien plus dans les industries polluantes que dans les solutions climatiques. Les habitudes de consommation des 10 % les plus riches génèrent trois fois plus de pollution que celles des 50 % les plus pauvres. Les économies émergentes telles que la Chine et l’Inde, qui prévoient d’atteindre zéro émission nette d’ici 2060 et 2070, respectivement, devraient rejoindre le monde développé pour accélérer la réduction de leurs émissions. Ce n'est pas seulement la façon dont nous produisons et utilisons l'énergie qui doit changer rapidement. C'est la façon dont nous consommons la nourriture, la façon dont nous protégeons la nature. C'est tout, partout, à la fois. Le secteur agricole est particulièrement vulnérable, en particulier dans les pays d'ASS où l’agriculture joue un rôle central dans l'économie et la productivité. Parmi les huit pays ayant les émissions nettes cumulées les plus élevées provenant de l’agriculture, de la foresterie et d’autres utilisations des terres figurent deux pays d'ASS, le Nigeria et la République démocratique du Congo. La plupart de ces émissions sont incorporées dans le commerce et sont causées par la consommation dans les régions industrialisées comme l'Europe, les États-Unis et la Chine. Cependant, la création du Fonds pour les pertes et dommages convenu lors de la COP27 ne suffira pas à inverser la tendance, et ne se traduira pas nécessairement par des engagements en matière de financement climatique, compte tenu de l'absence de progrès dans la fourniture des 100 milliards de dollars de financement climatique annuel promis par les pays riches. Les pays africains eux-mêmes doivent réfléchir à leurs propres atouts et intensifier leurs efforts de manière opportune et substantielle. (xsd:string)
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  • L'impact des émissions de CO2 des pays industrialisés sur le changement climatique en Afrique subsaharienne: Études de cas d'Afrique du Sud, du Nigeria et de la RD Congo (xsd:string)
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