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  • 2021-03-03 (xsd:date)
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  • Attention, plusieurs affirmations de l'actrice Victoria Abril au sujet du Covid-19 sont fausses ou trompeuses (fr)
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  • Une vidéo de la célèbre actrice espagnole Victoria Abril, ancienne égérie du cinéaste Pedro Almodovar, est très commentée et partagée des milliers de fois sur des pages Facebook en français ces derniers jours. La comédienne, qui défend des positions anti-vaccins et contre les grands laboratoires pharmaceutiques, y dénonce "un coronacircus" et les mesures de restrictions sanitaires prises dans la plupart des pays pour contrecarrer l'épidémie de Covid-19, dont elle minimise l'ampleur, en énumérant des affirmations fausses ou trompeuses, concernant la France, le Royaume-Uni et la Suède. Plusieurs publications sur Facebook (1,2,3) ont diffusé ces derniers jours une vidéo où l'actrice, sans masque, contrairement aux présentateurs assis à ses côtés, prend la parole pour évoquer l'épidémie de coronavirus, au beau milieu d'une "master class" sur le cinéma organisée le jeudi 25 février, à Madrid, quelques jours avant la remise des prix Feroz du cinéma espagnol dont un Feroz d'honneur à Victoria Abril.  capture d'écran twitter du 23 février 2021, "master class" Victoria AbrilLa vidéo, dont l'extrait le plus long dure 5'36 minutes, a été partagée plus de 7.000 fois sur des pages Facebook en France et est largement commentée, en général pour approuver la position de défiance de la comédienne à l'égard des vaccins ainsi que son refus du port du masque et sa volonté de relativiser les statistiques officielles sur le nombre de morts causées par le Covid-19.Les déclarations de l'actrice de 61 ans, qui vit en France depuis 1982, dénonçant une épidémie "planifiée" au niveau mondial ("ce n'est pas une pandémie mais une plandémie") reprises par les médias espagnols et réitérées quelques jours plus tard dans l'émission Sexta Noche, ont suscité de vives réactions dans son pays.L'AFP Factuel s'est penché sur l'"analyse" que dit vouloir effectuer la comédienne à partir de "données chiffrées" concernant la France, le Royaume-Uni et la Suède, et a relevé une série d'affirmations fausses ou trompeuses. Capture d'écran Facebook du 2 mars 20211. Les morts du Covid ne représentent "même pas 10%" ou "bien moins que 5% des morts naturelles en une année en France"  :  un raisonnement trompeurL'actrice explique au début de la vidéo, à 1'05, qu'"en France, il y a chaque année 600.000 morts naturelles" et que "les morts de Covid ne représentent même pas 10% des morts naturelles en une année", l'énorme majorité de ces décès non accidentels étant causée par des cancers, des maladies cardiovasculaires, le diabète ou d'autres pathologies.Un peu plus tard, à 1'52, elle affirme même que "le Covid cette année aura tué bien moins que 5% de toutes les morts naturelles en France", comme le montre la publication ci-dessous sur Twitter. capture d'écran Twitter 2 mars 2021Au 31 décembre 2020, Santé Publique France comptabilisait 64.632 décès dûs au Covid en France, comme indiqué dans cette dépêche AFP.Parallèlement, l'Insee dans son premier bilan 2020 publié le 15 janvier, a compté "667.400 décès toutes causes confondues". On arrive en effet à une proportion un peu inférieure à 10% si l'on utilise ces deux données (à noter néanmoins que les chiffres des morts du Covid d'une part et ceux de la mortalité totale 2020 ne sont pas définitifs, le pourcentage reste donc provisoire). Mais Victoria Abril oublie un point essentiel, qui fausse son raisonnement destiné à sous-estimer l'impact du Covid: l'année 2020 a connu une surmortalité exceptionnelle : "sur l'ensemble de l'année, l'excédent de mortalité par rapport à 2019 s'établit ainsi à 53.900", a écrit l'Insee dans son bilan du 15 janvier."667.400 décès toutes causes confondues enregistrés en 2020 en France, (c'est) 9% de plus qu'en 2018 ou 2019", a ajouté l'Institut de statistiques français.Cet excédent ne concerne pas que les morts du Covid, mais l'Insee établit clairement un lien entre cette surmortalité et l'épidémie,"les excédents de mortalité ayant eu lieu pendant les deux vagues du Covid", comme on le voit sur le graphique ci-dessous. Infographie du 18 janvier 2021 montrant la surmortalité due au Covid en France en 2020A noter que ces deux pics de surmortalité "résultent eux-mêmes d'une part des décès liés à l'épidémie de Covid-19, mais également des décès en moins ou en plus associés à cette période particulière avec par exemple un effet protecteur du confinement sur certaines causes de décès", a ajouté l'Insee.Les épidémiologistes ont en effet souligné régulièrement qu'une partie de la surmortalité due au Covid avait été en partie compensée par des décès évités avec le confinement (moins d'accidents de la route etc...). Il n'est donc pas cohérent de comparer, comme le fait Victoria Abril, le nombre de décès annuel en année standard ("en France, il y a chaque année 600.000 morts", dit-elle) et le nombre de morts du Covid en 2020 ("même pas 10%", ou "bien moins de 5%").Le sujet de la surmortalité a fait l'objet d'autres fausses informations, comme montré dans cet article de vérification de l'AFP Factuel.Illustration de l'impact du Covid, cette surmortalité de 9%, "c'est totalement exceptionnel, cela ne s'est pas observé depuis 1945, c'est historique", a expliqué le 2 mars à l'AFP, Grégoire Rey, chercheur au Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc) de l'Inserm (l'institut national de la santé et recherche médicale).Et alors que Victoria Abril tente de sous-estimer la pandémie pour faire valoir le fait que les mesures sanitaires seraient excessives, le chercheur estime que "c'est l'absurdité d'un raisonnement consistant à dire: regardez il n'y a pas tant de morts que ça, et donc que ça ne sert à rien de prendre des mesures". "C'est comme dire: ça ne sert à rien de mettre des limitations de vitesse à 90 km/h sur les routes puisqu'il n'y a pas de morts, et donc dire qu'on peut aller à 180 km/h", a expliqué le chercheur Grégoire Rey, dont le travail consiste à décortiquer les certificats de décès pour en étudier les causes.La surmortalité aurait été encore plus élevée sans mesures de restrictions, explique encore M. Rey.Le directeur du CépiDC qualifie d'"énorme" le nombre de vies épargnées grâce aux mesures sanitaires : confinement, couvre-feux, port du masque, tests. "Si rien n'avait été fait, on aurait eu entre 500.000 et un million de morts en France", a poursuivi le chercheur, en ajoutant que l'"on aurait largement dépassé toutes les autres causes cumulées (de décès) rien qu'avec le Covid-19".En outre, la tendance à la surmortalité s'est poursuivie depuis le début de 2021, avec un nombre de décès, toutes causes confondues, entre le 1er janvier et le 15 février supérieur de 14% à celui comptabilisé sur la même période de 2020 (avant l'épidémie), selon l'Insee, comme expliqué dans cette dépêche AFP.2.Les vaccins sont "des expérimentations sans tests", pour lesquels les humains sont des "cobayes", on ne sait "rien des effets secondaires": FAUXA 2'18, l'actrice - qui milite pour l'homéopathie et assure n'avoir "pas pris un seul médicament depuis 30 ans" - affirme : "nous sommes des cobayes, on nous injecte des vaccins qui ne sont pas des vaccins, qui sont des expérimentations sans tests", alors que "nous ne savons rien des effets secondaires ni à court ni à long terme". C'est inexact : la fabrication et mise sur le marché des vaccins est strictement encadrée, au niveau national, européen et international. Et ils font notamment l'objet de tests sur des animaux, puis d'essais cliniques (sur l'homme), comme l'explique le gouvernement français dans la vidéo ci-dessous et sur son site.Si à l'issue de la phase préclinique, la balance entre bénéfices et risques du vaccin penche en faveur des bénéfices, des essais cliniques sur l'homme peuvent être lancés.Il s'agit d'une procédure longue et rigoureuse qui se déroule en trois phases: la phase 1 avec quelques dizaines de volontaires pour observer d'éventuels effets secondaires fréquents et déterminer le bon dosage en mesurant les anticorps produits. La phase 2 qui dure plusieurs mois et porte sur des centaines ou milliers de volontaires permet d'évaluer de manière approfondie la sécurité d'un vaccin et sa capacité à créer une réponse immunitaire.La phase 3 qui concerne des milliers voire des dizaines de milliers de volontaires et est souvent menée dans plusieurs pays et sur plusieurs sites d'un même pays prévoit deux groupes: l'un bénéficiaire du vaccin et l'autre d'un placebo pour savoir si le vaccin est efficace. C'est seulement une fois qu'il est jugé efficace et sûr qu'il est autorisé à être administré, après le feu vert des autorités de chaque pays. Capture d'écran site OMS 2 mars 2021Quant aux effets indésirables, ils sont surveillés de très près par les autorités de pharmacovigilance au niveau de chaque pays et à l'échelle européenne, comme l'écrivait l'AFP le 19 février. Pour le vaccin Pfizer-BioNTech, environ 3.600 cas d'effets indésirables ont été analysés depuis le début de la vaccination le 27 décembre en France dont 55 cas d'hypertension artérielle et 42 cas de troubles du rythme cardiaque. Selon l'Agence française du médicament (ANSM), "pour la plupart des cas, ces effets indésirables ont été transitoires et rapidement réversibles".Pour le vaccin AstraZeneca, le "signal" identifié le 11 février, de syndromes pseudo-grippaux souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, maux de tête)"se confirme". 363 cas ont été déclarés au 16 février concernent des personnes, indiquait le 19 février l'ANSM, soulignant que cela ne "remet pas en cause le rapport bénéfice/risque du vaccin". Des effets indésirables similaires ont été observés en Suède et Allemagne.Depuis le début de la vaccination avec le vaccin Moderna, 87 cas d’effets indésirables ont été analysés. Parmi ces derniers, un certain nombre concerne des réactions au point d'injection, sans gravité, pouvant survenir de 7 à 15 jours après la vaccination. "A ce jour, il n'y a pas de signal de sécurité avec le vaccin Moderna", a conclu l'ANSM. Infographie AFP sur les principaux vaccins autorisés dans le monde3. Le SARS-CoV-2 qui cause le Covid-19 n'est pas si "nouveau"  : TROMPEUR Dans la vidéo, à 3'22 minutes, l'actrice Victoria Abril assure que le virus SARS-CoV-2 qui cause le Covid-19, n'est pas aussi "bizarre", ni "nouveau" que le disent les scientifiques, car "on a eu son petit frère le Sras en 2002 et le Mers en 2007". Cet article de l'AFP a expliqué différences et points communs entre le SARS-CoV-2 et le Sras. Ils appartiennent effectivement à la même famille, celle des coronavirus, et ont 80% de similitudes sur le plan génétique.Toutefois, selon des données de l'OMS, l'épidémie de Sras avait fait 774 morts dans le monde sur 8.096 cas détectés en 2002/2003, en majorité des Chinois, avant d'être jugulée. A comparer au bilan de l'épidémie de Covid-19 qui a dépassé les 2,5 millions de décès à la date du 25 février 2021, selon un décompte de l'AFP. A ce jour, l'origine de la pandémie de coronavirus, partie de la ville de Wuhan en Chine, n'a pas été établie même si "l'hypothèse la plus probable" est celle d'une transmission du SARS-CoV-2 à un premier animal puis un deuxième et ensuite la contamination humaine, comme l'indiquait cet article AFP à propos d'une mission dans le berceau de l'épidémie ayant eu lieu en janvier. Après l'apparition fin décembre 2019 d'une "mystérieuse" pneumonie virale ayant provoqué un premier décès, le SARS-CoV-2 a été identifié par les autorités chinoises et sa séquence génétique a été communiquée le 12 janvier à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), comme l'atteste ce document. Il s'agit bien d'un nouveau virus."La COVID-19 est la maladie causée par un nouveau coronavirus, le SARS-CoV-2", écrit l'OMS ici sur son site internet. L'OMS souligne sur cette même page que ce coronavirus peut provoquer une forme grave de la maladie, pouvant se traduire par des difficultés respiratoires et entraîner la mort. Ce risque est plus élevé pour les plus de 60 ans, et les personnes souffrant d'autres problèmes de santé, mais l'OMS souligne que "n'importe qui peut contracter la Covid-19 et tomber gravement malade ou mourir à tout âge". 4. Le Royaume-Uni qui a commencé à vacciner avant les autres pays d'Europe a "plus de cas positifs, plus de malades et plus de morts" : FAUX Se réjouissant du retard de l'Espagne et d'autres pays européens dans la campagne de vaccination, la comédienne assure à 4'11: "les Anglais qui ont commencé en décembre et ont vacciné davantage, ont plus de variants, plus de cas de contagions, plus de malades et plus de morts" qu'avant la campagne de vaccination.Ces affirmations sont fausses. Comme le montrent les chiffres officiels au Royaume-Uni, le pays le plus endeuillé d'Europe avec plus de 123.000 décès et qui a déjà vacciné plus de 20 millions de ses habitants avec au moins une première dose, les cas positifs, d'hospitalisations et de décès sont en baisse ces dernières semaines après des pics début et à la mi janvier pour les contaminations et le nombre de morts, ainsi que l'illustre aussi le graphique interactif ci-dessous de l'AFP. Selon le site officiel du gouvernement britannique sur le coronavirus, le nombre de nouveaux cas positifs s'est établi à 53.761 cas sur la semaine allant jusqu'au 2 mars, en baisse de 29,4% par rapport à la semaine précédente. Les décès sont également sur une pente descendante avec 1.991 personnes qui ont succombé au Covid sur les 7 derniers jours, soit 36% de moins que la période précédente.Pour ce qui concerne les personnes hospitalisées, la tendance est également décroissante avec 8.463 nouvelles hospitalisations sur la semaine écoulée, soit 22,1% de moins que la précédente.La campagne de vaccination combinée aux mesures de confinement strictes décidées par la Grande-Bretagne commence à porter ses fruits, comme l'explique cet article de l'AFP.Une étude menée en conditions réelles au Royaume-Uni chez les plus de 70 ans, rendue publique lundi 1er mars 2021, montre que les vaccins Pfizer et AstraZeneca contre le coronavirus sont "hautement efficaces" après une première dose, particulièrement sur les hospitalisations. Cette étude de l'organisme Public Health England (PHE), qui n'a pas encore été publiée dans une revue scientifique, conclut que ces deux vaccins présentent une efficacité de plus de 80% pour prévenir les hospitalisations chez les plus de 80 ans trois à quatre semaines après la première injection. Le vaccin de Pfizer permet même de réduire de 83% les décès dus à la maladie.Le ministre britannique de la Santé Matt Hancock a salué lors d'une conférence de presse à Londres, le 1er mars, une "extrêmement bonne nouvelle" qui montre que l'objectif de la "feuille de route" pour sortir progressivement dans les prochaines semaines du troisième confinement instauré depuis plus de deux mois est "atteignable".5.La Suède "n'est pas confinée, n'impose pas le masque et elle a le même nombre de morts qu'en Espagne", en proportion de ses habitants: RAISONNEMENT TROMPEURA 4'26 de la vidéo, la comédienne juge que "la solution c'est de revenir à l'immunité collective, comme ils l'ont fait en Suède qui n'a pas confiné, qui n'impose pas le masque et qui a eu le même nombre de morts" que l'Espagne.Après avoir été plutôt épargnée au printemps 2020, la Suède a dû affronter en octobre 2020 une deuxième vague intense qui l'a amenée à revoir à l'automne dernier, sa stratégie initiale face au virus, détaillée dans  cet article de l'AFP.Une stratégie d'immunité collective ? La stratégie a été souvent décrite comme visant l’immunité collective, lorsqu’une part de la population ayant contracté le virus et développé des anticorps serait suffisamment élevée pour arrêter la contagion ce, que les autorités ont toujours nié."Cela n’a jamais fait partie de notre stratégie", démentait ainsi l’épidémiologiste en chef Anders Tegnell auprès de l’AFP en septembre. "Une immunité collective qui arrête complètement le virus n’arrivera qu’avec un vaccin", affirmait-il aussi en mai.Mais l’architecte de la stratégie suédoise a plusieurs fois affirmé qu’il ne voyait pas d’un mauvais œil une contamination contenue."C’est bien d’avoir une immunité élevée dans la population, nous en voyons les effets" sur la baisse du nombre de cas, affirmait-il à l’AFP en juin. Et des courriels internes de l’autorité sanitaire révélés par la presse ont également montré que l’immunité collective avait bien fait l’objet de discussions en mars.Cependant, le 16 novembre, face à la montée de la deuxième vague, le Premier ministre Stefan Löfven a annoncé de nouvelles restrictions inédites, en limitant par exemple les rassemblements publics à 8 personnes, appelant aussi les Suédois à ne pas aller à la gym et à éviter d'organiser des dîners.Un bilan semblable à l'Espagne ? En date du 2 mars 2021, selon l'autorité de santé publique suédoise Folkhälsomyndigheten, la Suède comptait 12.882 décès dus au Covid-19, en hausse de 56 cas depuis vendredi 26 février. Le nombre de contaminations était aussi en hausse à 669.113 cas, 11.804 de plus que le 26 février.  Rapporté au nombre d'habitants, il est exact que le bilan suédois est similaire voire moindre que celui de l'Espagne avec 1.270 morts par million d'habitants le 26 février contre une proportion de 1.489 décès pour un million en Espagne, selon les données recueillies par le bureau de l'AFP à Stockholm.Cependant, le bilan de la Suède est nettement plus lourd que celui de ses voisins, plus comparables géographiquement et culturellement, comme la Finlande (134 morts par million d'habitants), la Norvège (115 décès) et le Danemark (408 morts) qui ont pris au printemps 2020 comme ces derniers mois des mesures plus strictes, considérées comme un semi-confinement. Et contrairement à ce que laisse entendre Victoria Abril, la Suède ne s'est pas inscrite dans une logique de laisser-faire et le gouvernement a encore resserré la vis depuis novembre, face à la dégradation sanitaire, qui a été beaucoup plus forte que ce qu'avaient anticipé les autorités, comme le montre le graphique AFP ci-dessus.Stockholm a basé sa stratégie sur des recommandations à valeur de règles plutôt que sur des mesures coercitives, dont voici le résumé sur le site de l'agence de santé suédoise. Pour l'essentiel: elle préconise le télétravail de masse, de limiter les interactions sociales à un cercle restreint et de respecter les gestes barrières. Capture d'écran de l'agence de santé suédoiseUne loi pandémique a tout de même été adoptée pour permettre à l'exécutif de prendre des mesures de restrictions comme la fermeture de bars et restaurants. Quid du port du masque en Suède ?  La Suède est resté longtemps l'un des pays les plus frileux  sur le port du masque, les autorités redoutant que les gens le portent mal ou deviennent moins stricts avec la distanciation qui reste la priorité, expliquent les journalistes de l'AFP basés à Stockholm. Cependant, fin décembre, l'autorité sanitaire suédoise a recommandé le port du masque dans les transports en commun aux heures de pointe (7H-9H00 et 16H-18H00) et la région de Stockholm a décidé il y a quelques jours de le préconiser toute la journée dans les transports et dans les lieux, où la distanciation est difficile à mettre en oeuvre, notamment les magasins.  Des passagers entrent dans une station de métro à Stockholm, le jour de l'entrée en vigueur de la recommandation du port du masque aux heures de pointe le 7 janvier 2021. (AFP / Jessica Gow)Résultat: le masque qui était quasiment invisible lors de la première vague et jusqu'à la fin de l'été, est progressivement apparu en Suède même si son usage reste largement inférieur à la norme ailleurs en Europe, selon les correspondants de l'AFP dans le pays.Face à la crainte d'une troisième vague, le gouvernement suédois a en outre annoncé le 24 février un durcissement de certaines mesures comme la fermeture à 20H30 des cafés et restaurants à compter du 1er mars et une réduction du nombre de personnes autorisées dans les magasins et salles de sport, comme l'indiquait l'AFP dans cet article. Edit: dans le 5e point sur la Suède, avons ajouté à partir du 3e et jusqu'au 6e paragraphe, des éléments de contexte sur l'immunité collective, en date du 4 mars 2021. (fr)
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