?:reviewBody
|
-
Dans une intervention sur Sud Radio le 15 octobre, l'infectiologue Christian Perronne a déclaré notamment qu'il avait été prouvé que l'hydroxychloroquine était efficace contre le Covid ou qu'avoir un patient en réanimation représentait un "jackpot" pour les services. C'est faux, comme l'ont expliqué plusieurs spécialistes à l'AFP.Cette intervention d'une trentaine de minutes comptait - au 22 octobre - près de 390.000 vues sur YouTube. Elle a aussi été relayée par exemple par le site patriote.info qui évoque des "révélations explosives" dans un texte partagé au moins 160 fois sur des groupes et pages Facebook depuis le 15 octobre selon le logiciel de mesure d'audience des réseaux sociaux Crowdtangle.Un extrait consacré aux tests PCR a été relayé ici, partagé 18.000 fois. Capture d'écran de la chaîne de Sud Radio sur YouTube faite le 21 octobre 2020Qui est le Pr Christian Perronne ?Le Pr Perronne (à gauche ci-dessus) est infectiologue. L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé dans un communiqué le 17 décembre l'avoir démis de ses fonctions de chef de service à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches en raison de propos tenus "depuis plusieurs mois" et qu'elle considère comme "indignes". L'institution a aussi indiqué avoir déposé plainte devant l'Ordre des médecins contre le Pr Perronne.Christian Perronne est notamment connu pour ses travaux sur la maladie de Lyme (transmise par les tiques). Mais il est controversé dans le milieu médical, faisant partie de la minorité de médecins qui croient à l'existence d'une forme chronique de la maladie de Lyme, ce qui n'est scientifiquement pas établi.Depuis les débuts de la pandémie de Covid-19, il a fait des déclarations polémiques, notamment autour de l'hydroxychloroquine, qu'il défend comme remède alors que l'écrasante majorité de la communauté scientifique estime qu'elle n'a pas efficacité, comme l'ont montré plusieurs essais cliniques d'ampleur.L'AP-HP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris) avait saisi son instance de déontologie pour déterminer s'il "peut y avoir des manquements à des obligations d'ordre déontologique". Un "avis" a bien été rendu "fin juillet" mais cet avis est confidentiel et ne peut être communiqué, sauf à ce que l’intéressé lui-même le décide", a indiqué l'AP à l'AFP le 21 octobre dans un mail.Si au cours de son intervention à la radio, le Pr Perronne a reconnu l'efficacité et l'utilité des masques contre le coronavirus, il a en revanche fait plusieurs allégations fausses ou trompeuses sur d'autres sujets : les tests PCR, l'hydroxycholoroquine ou la rémunération des médecins généralistes et des services de réanimation.Un taux "énorme" de "faux positifs" : FAUXLe 15 octobre, le Pr Perronne a évoqué plusieurs fois la question des tests PCR et affirmé plusieurs choses erronées à ce sujet. Un test PCR en Inde en septembre 2020 (AFP / Prakash SINGH)"Il faut savoir qu'[avec] les PCR (...) on a un taux de faux positifs - c’est à dire qu’on dit que vous êtes positif alors que vous n’avez pas du tout le virus et que vous n’avez aucun symptôme - qui est absolument énorme", a-t-il notamment dit."Ces tests ne veulent rien dire, ce n’est pas parce que le test est positif que vous avez le virus, vous n’êtes pas contaminant", a dit aussi le médecin."Quand on vous dit vous êtes positif, vous n’êtes pas du tout malade, vous n’avez pas le virus, c’est ce que l’on appelle des +faux positifs+”. C’est le cas de la majorité des gens, quand on diagnostique aujourd'hui en France, qui sont des faux positifs", a-t-il poursuivi, là encore à tort.Premier point, les personnes avec symptômes ("malades") sont majoritaires parmi les cas positifs.Même si beaucoup de personnes sans symptômes se font tester, (65% des tests sur la semaine 41 -5/11 octobre- selon le Bulletin hebdomadaire de Santé Publique France du 15 octobre), la part des personnes avec des symptômes -que l'on peut qualifier de "malades"- parmi les tests positifs était de 63%. Capture d'écran du site de Santé publique France faite le 20 octobre 2020Deuxième point, le Pr Perronne emploie le terme de "faux positif" de façon trompeuse.En biologie médicale, un "faux positif" désigne un cas où le système d'analyse a détecté quelque chose (un pathogène, une hormone...) alors que le patient n'en est pas porteur : le test ressort positif au lieu de ressortir négatif.Comme expliqué précédemment dans cet article, les tests PCR homologués ont des taux de fiabilité très élevés et les cas de "faux positifs" sont extrêmement rares, attribuables par exemple à une contamination accidentelle de l'échantillon. Ils sont conçus pour détecter spécifiquement le génome du Sars-CoV-2 et pas autre chose, comme l'a aussi expliqué à l'AFP Vincent Enouf directeur adjoint du Centre national de référence des virus des infections respiratoires de l'Institut Pasteur en septembre.En l'occurrence, le Pr Perronne semble utiliser le terme "faux positif" dans un autre sens, pour désigner les situations où un test PCR est déclaré positif alors que la quantité de virus de l'échantillon est très faible. Troisième point : Mais même si l'on fait fi de ce point sémantique, les affirmations du Pr Perronne sont quand même inexactes.Partir du principe que peu de virus dans l'échantillon veut nécessairement dire que la personne n'est "pas malade" et/ou qu'il n'est "pas contaminant" est un raccourci erroné, comme expliqué par plusieurs experts notamment dans cet article de l'AFP. Les tests PCR sont conçus pour détecter des quantités de virus très faibles et ainsi repérer le plus de cas possibles, et donc tenter de limiter au plus la propagation de la maladie. Il est donc exact qu'un test PCR peut déclarer comme positif un échantillon ne contenant qu'une très faible quantité de virus. Un laborantin à l'institut Pasteur en janvier 2020 (AFP / Thomas Samson)De plus, les résultats des tests PCR n'indiquent que "positif" (il y a du virus détecté dans l'échantillon) ou "négatif" (il n'y a pas de virus détecté dans l'échantillon). Dans certains cas, la quantité de virus détectée est effectivement très faible, ce qui pourrait laisser penser, intuitivement, par exemple, que le patient n'est pas contagieux.Sauf que l'on en n'a pas la certitude et surtout, on ne sait pas chiffrer avec précision un seuil précis de quantité de virus (que l'on peut estimer notamment grâce au nombre de cycles d'amplification effectués par l'appareil d'analyse, comme expliqué ici) au-dessous duquel on serait forcément non contagieux.Pour l'heure, "on ne connaît pas aujourd'hui la valeur seuil qui pourrait dire vous êtes encore contagieux ou pas", expliquait en septembre à l'AFP le Dr Cédric Carbonneil de la Haute autorité de Santé.Les corrélations entre quantité de virus, symptômes, et contagiosité sont encore mal connues et parfois contre-intuitives: on peut être asymptomatique et contagieux, on peut avoir la même quantité de virus qu'on soit symptomatique ou asymptomatique comme l'a relevé cette étude par exemple. Il y a de nombreux cas de figures différents, or le Pr Perronne fait précisément, à tort, plusieurs raccourcis entre toutes ces notions, ce qui l'amène à tirer des conclusions fallacieuses.En résumé, on ne peut pas dire que la majorité des cas détectés actuellement sont des "faux positifs" ou qu'ils ne sont pas "malades" ni "contaminants"."Il est archi prouvé que l'hydroxychloroquine marche" : FAUX Comme expliqué par de nombreux chercheurs dans plusieurs articles de l'AFP, dont encore celui-ci publié le 16 octobre, l'hydroxychloroquine est considérée par l'écrasante majorité de la communauté scientifique comme inefficace contre le Covid-19, sur la charge virale comme sur la mortalité, comme l'ont relevé en particulier plusieurs essais cliniques de grandes ampleur. Des médecins montrent des plaquettes de médicaments à base de chloroquine à Marseille le 26 février 2020 (AFP / Gerard Julien)Cette dépêche AFP fait le point sur les espoirs et les déceptions en matière de traitements contre le Covid-19. Sur l'hydroxychloroquine, le Pr Perronne fait une autre déclaration, elle aussi inexacte : "les médecins généralistes (...) ont de nouveau le droit de prescrire l’hydroxychloroquine dans le Covid".Très relayée sur les réseaux sociaux ou même devant l'Assemblée nationale par la députée Martine Wonner, cette affirmation est fausse.La prescription d'hydroxychloroquine dans le cadre d'un Covid 19, hors essais cliniques, n'est pas permise en France. L'AFP a déjà expliqué ici d'où venait la confusion, la molécule ayant fait l'objet de plusieurs textes officiels successifs. Si une dérogation permettait sous de strictes conditions de la prescrire à des patients Covid, elle a depuis été supprimée.A ce jour, l'hydroxychloroquine ne doit être prescrite en France que pour ses indications d'origine, comme la polyarthrite rhumatoïde ou certains lupus. Garder un malade en réa, c'est le "jackpot" : FAUXLes services de réanimation "gardent [les patients Covid] longtemps parce que pour un service de réanimation, avoir un malade Covid dans son service c’est le +jackpot+, y a plus d’infirmières, il a plus de moyens", a déclaré le Pr Perronne."Non, un service de réanimation n'a aucun intérêt à garder des patients", a expliqué le 20 octobre à l'AFP par téléphone le Pr Alexandre Demoule, chef de service de médecine intensive et de réanimation à la Pitié-Salpêtrière à Paris."Ces propos témoignent d'une méconnaissance de la tarification de la part du Pr Perronne", ajoute-t-il."C'est le contraire [de ce que dit le Pr Perronne] : plus on garde longtemps le patient, moins on gagne d'argent", dit-il, rappelant, de plus, que ni lui, ni ses adjoints, ni les infirmières ne gagnent plus si les patients restent plus longtemps dans le service.Dans les sommes versées à l'hôpital par l'Assurance maladie, "iI y a une large part qui est fixe et une part qui est versée chaque jour, mais quoi qu'il en soit, plus le séjour durera longtemps, plus vous verrez la partie fixe fondre et vous ne pourrez jamais réussir à rattraper ce que vous perdez sur la partie fixe en gagnant sur la partie qui est payée par jour", insiste le chef de service. Un patient Covid intubé dans un hôpital chilien en juin 2020 (AFP / Martin Bernetti)Dans le détail, explique-t-il, "pour un patient de réanimation présentant une ou plusieurs défaillances d'organe, l'Assurance maladie verse en moyenne 2.000 euros par jour à l'hôpital".Sur cette somme, il y a "un montant versé quotidiennement (800 euros versé dès lors que le patient présente au moins une défaillance d'organe nécessitant une assistance : respiratoire, cardiaque, rénale...) et un forfait pour l'ensemble du séjour (en moyenne, pour une pneumonie Covid-19 sévère, ce forfait est d'environ 10.000 euros)", explique Alexandre Demoule.Donc par exemple, "si le patient reste 10 jours, l'hôpital touche : 10.000 + (800 x 10) = 18.000 euros. Si nous gardons le patient 20 jours, l'hôpital touche : 10.000 + (800 x 20) = 26.000 euros"."Mais si pendant ces 20 jours, deux patients se succèdent et restent 10 jours chacun, alors dans ce cas, l'hôpital touche 36.000 euros", calcule le médecin."Il n'y a pas de logique économique à garder les patients plus longtemps que nécessaire", dit Alexandre Demoule.Le ministère de la Santé a aussi rejeté les allégations du Pr Perronne dans un mail à l'AFP le 21 octobre : "entre patients Covid et non Covid, la contrainte pesant sur les services de réanimation est telle que les réanimateurs doivent conserver une gestion très fluide de leurs lits". "Car même non Covid, les patients hospitalisés en réanimation demeurent hautement à risque : des lits doivent pouvoir être libérés pour eux à tout moment et les réanimateurs ainsi que les communautés médicales sont très mobilisées en ce sens", a ajouté le ministère.Le Pr Perronne affirme aussi que "dans les services de réanimation. Il y a des malades moins sévères qu'avant" et que "certains (patients) ne devraient plus être en réanimation aujourd’hui"."On suspecte que [les patients] sont effectivement un peu moins [sévères]. Dans ma pratique, les patients en réanimation atteints du Covid sont effectivement un peu moins sévères qu'avant. Avant, 80% des patients qui étaient dans mon service étaient intubés et mis sous respiration artificielle. Aujourd'hui, c'est environ 50%", explique en effet le Pr Demoule.Pour autant, "on manque de données scientifiques pour l'affirmer donc quand M. Perronne dit cela, il se repose sur quoi ?", s'interroge le médecin, qui rappelle que "dans (s)a pratique quotidienne, (il) voit des patients graves"."On intube moins pour deux raisons, peut-être parce qu'ils sont un peu moins graves - mais on n'en est pas certain - et aussi parce qu'on a développé des techniques qui consistent à administrer des doses extrêmement fortes d'oxygène et qui permettent de ne pas intuber un certain nombre de patients", explique le Pr Demoule.Mais "pendant toute cette période où ces patients ont une atteinte respiratoire très très grave, ils sont très fragiles et ils peuvent s'aggraver en quelques minutes et dans ce cas, on doit les intuber extrêmement vite. Ils doivent être en réa", explique aussi le réanimateur."S'ils n'étaient pas en réa et s'aggravaient à ce stade de la maladie, ils mourraient. Ils ont besoin d'avoir un infirmier à 30 secondes d'eux et un médecin à une minute", insiste-t-il encore.Quoiqu'il en soit des finances, "plus important que l'aspect économique, il y a la qualité du soin au patient et la déontologie : quel médecin garderait dans un environnement aussi agressif que la réanimation un patient qui ne le nécessite pas, soit parce qu'il est guéri, soit parce que son état n'est pas suffisamment sévère ?", demande le chef de service."Un médecin généraliste qui déclare un test Covid positif pour l’un de ses patients, il touche de l’argent" : TROMPEURRelancé par le présentateur de l'émission André Bercoff lui demandant": en plus de la consultation ?", le Pr Perronne répond alors: "oui, bien sûr. Donc, il a intérêt à faire beaucoup de tests (...) Il va gagner de l'argent" et "c’est une incitation à multiplier les tests pour rien".Cette affirmation a fait bondir plusieurs médecins ainsi que le ministère de la Santé. Capture d'écran de Twitter faite le 22 octobre 2020En fait, ont expliqué plusieurs médecins et le ministère de la Santé à l'AFP, le Pr Perronne fait un raccourci.Comme expliqué ici sur son site internet par l'Assurance maladie, les médecins généralistes peuvent dans certains cas, appliquer à leur consultation un tarif majoré, appelé MIS pour "consultation initiale d’information du patient et de mise en place d’une stratégie thérapeutique", pour les patients Covid.Ce système "existe depuis 2017" et "concerne par exemple les consultations consacrées à l'annonce de cas graves pour certaines pathologies graves comme les cancers", a expliqué à l'AFP le 20 octobre le Pr Stéphane Oustric, généraliste et délégué général au numérique du Conseil national de l'Ordre des médecins.Cette tarification a depuis été étendue au Covid et vient rémunérer du temps de travail en plus car "ces consultations prennent du temps", a aussi abondé auprès de l'AFP le Dr Jacques Battistoni, président du syndicat de médecins MG France."Il ne s'agit pas que de lire ou valider un résultat, on s'assure de l'état de santé du patient", explique aussi le Dr Battistoni.De plus, précise-t-il, "le plus souvent, l'Assurance maladie a été très rapide et a déjà contacté" le patient et recensé ses contacts: il a donc souvent déjà été testé positif avant de venir chez le médecin.En général, "souvent le patient est allé se faire tester sans avoir été vu par nous", abonde le Pr Oustric."La consultation ou téléconsultation d’un patient testé positif peut donner lieu à la facturation de la majoration - pour consultation initiale d’information du patient et de mise en place d’une stratégie thérapeutique (MIS) - d'une valeur de 30 euros (en sus de la facturation de la consultation ou téléconsultation)", a expliqué pour sa part l'Assurance maladie par écrit à l'AFP le 20 octobre. "La consultation (ou téléconsultation) MIS correspond à une majoration : annonce de la positivité du test Covid, prescription des tests pour les cas contact proches (personnes résidant au domicile du patient), rappel des gestes barrières au patient, enregistrement du patient et de ses cas contacts" dans le logiciel professionnel "Contact-Covid", a aussi dit le ministère de la Santé à l'AFP, rejettant là aussi tout effet d'"aubaine". Il n'y a "aucune incitation donc à multiplier les tests +pour rien+", ajoute le ministère.Très attaqué après ces propos, le Pr Perronne a publié le 17 octobre sur Facebook "une lettre ouverte aux médecins généralistes" pour s'expliquer et "rendre hommage aux médecins généralistes qui ont toujours été héroïques". Le ministère de la Santé à Paris (AFP / Ludovic Marin)"J'ai mentionné que les autorités incitaient les médecins à dépister le plus possible leur patientèle par des tests PCR et que cette incitation était soutenue par une prime en cas de détection d'un cas positif", insiste Pr Perronne."C'est un fait que l'on ne peut contester (...) : revalorisation du tarif de consultation de 25 à 55 euros, plus quelques euros pour les contacts dépistés", poursuit le médecin, qui affirme que son "propos" s'adressait "aux autorités et non aux médecins".Comme on l'a vu, la revalorisation MIS ne vient pas rémunérer la simple prescription ou validation informatique d'un test positif mais, au-delà, une consultation plus longue et jugée plus complexe.De plus, le Pr Perronne fait erreur sur un autre point : le médecin n'est pas rémunéré en plus pour "les contacts dépistés". "La loi a explicitement prévu que la rémunération des médecins en charge de recenser les personnes contacts des malades ne soit pas proportionnelle au nombre de contacts enregistrés. Cette piste, un temps envisagée, a été exclue" avant même toute entrée en vigueur, a affirmé par écrit à l'AFP l'Assurance maladie le 20 octobre.Interrogé par l'AFP sur les propos du Pr Perronne sur les médecins et les services de réanimation, le ministère de la Santé a jugé ces propos "regrettables"."Dans ce contexte difficile, les affirmations du Pr Perronne, qui ne reposent sur aucun élément tangible, sont regrettables. Regrettables car elles traduisent la remise en cause, par un médecin, de la déontologie et de l’éthique des équipes médicales et soignantes. Regrettables car elles jettent le discrédit sur des professionnels fortement mobilisés pour assurer les meilleurs soins dans le seul intérêt des patients", a écrit le ministère.Egalement saisi, le Conseil national de l'Ordre des médecins, examinera son cas lors de sa prochaine séance plénière du conseil national en fin d'année, a indiqué l'instance le 19 octobre à l'AFP. Et la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT) a annoncé avoir "démis" le Pr Perronne de ses fonctions de vice-président et de président du conseil scientifique, dans un communiqué daté du 19 octobre."La FFMVT exprime son profond désaccord avec les propos tenus par le Pr Christian Perronne (...) au cours de l'émission de Sud Radio du jeudi 15 octobre 2020" et "tient à se démarquer sans ambigüité de ces déclarations publiques", a écrit la Fédération.17/12/2020: ajoute la décision de l'AP-HP de démettre Christian Perronne de ses fonctions de chef de service
(fr)
|